Aux vibrants
Art - Cinéma - Théâtre - Musique
20,00€
« Ça y est.
Le regard du maître planté dans la multitude des regards de ses élèves vibrants. Ses chanteurs. Ses enfants.
Un geste, leste.
Musique. »
« Aux Vibrants » est une ode à la vie, à l’espoir et à la passion. Dans ce premier roman, Maxence Amiel rend hommage à celui qui fut « l’homme piano » et à tous ceux qui l’ont forgé. C’est un poème d’une vérité criante et douce : le réel vibre d’imaginaire. Cette partition de mots nous entraîne dans une ronde d’harmonie et de vibrations, qui nous rappelle le pouvoir de la transmission. (Elèves de 2nde « Littérature et société)
…Ce livre est aussi, d’une certaine manière, le roman de la Maîtrise. Ancien maîtrisien, Maxence Amiel a vécu de l’intérieur la formation au chant et à la passion de la musique. Il raconte ici avec une plume trempée d’une très belle encre musicale et précise ce qui se noue entre l’élève et le maître, ce qui se déploie chez l’enfant, ce qui aboutit dans le chant. Diablement poétique, complètement magique. (Laurent Layet)
Ce livre fait l’objet d’un projet d’éducation pédagogique avec les élèves de seconde de la section « Littérature et société » du lycée Victor Hugo de Caen (Calvados)
Extrait :
« … Il faut que tout passe par le ventre. Rien par la gorge, ou si peu. Ce qu’il faut, peut-être, de colère pour que le chant s’élève. Il faut que le ventre se fasse caverne, profonde et lumineuse, où résonnent le chant et l’amour qui le guide.
Il faut que la gorge soit le canal, juste le canal. Canal qui gronde, mais canal. Il faut que le chant se forme au ventre car c’est là que se forme la vie. Nul n’accouche au monde par la gorge, ou alors un monde d’approximation et de mensonges.
Tout se joue là, au creux du ventre, au cœur du corps, dans ces allers-retours du vent dans la poitrine, dans ce ressac, aussi, du monde aux yeux et des yeux au monde… »
